Les Basques descendent dans la rue pour appuyer Sortu ,un parti indépendantiste

Publié le par FPL

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Les Basques descendent dans la rue pour appuyer un parti indépendantiste

BILBAO, Espagne — Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la fragile région du Pays basque, en Espagne, demandant au gouvernement d'autoriser un nouveau parti pro-indépendance qui affirme rejeter la violence du groupe séparatiste ETA.


La Cour suprême a refusé, le 24 mars, de conférer un statut légal au parti Sortu et l'ont empêché de se présenter aux élections locales prévues en mai, après avoir découvert qu'il s'agissait d'une version remaniée de la branche politique hors-la-loi de l'ETA, Batasuna.

Le parti peut en appeler à la Cour constitutionnelle, mais un jugement surviendrait sans doute après le scrutin du 22 mai.


Les protestataires transportaient des pancartes sur lesquelles étaient écrit : «Pour la normalisation de la région basque, légalisation maintenant» et ont marché vers l'hôtel de ville de Bilbao en silence.

Ce rassemblement était inhabituel, puisqu'aucun drapeau national basque n'était visible, contrairement à presque toutes les autres manifestations séparatistes. Autre différence, nul ne transportait de bannière arborant la photo ou les noms de prisonniers de l'ETA. Les séparatistes basques demandent depuis des décennies au gouvernement espagnol de permettre aux membres de l'ETA coupables d'actes terroristes de purger leurs peines dans des prisons situées en région basque, plutôt qu'aux quatre coins du pays.

Le nouveau parti, qui a été annoncé le 7 février, représente le résultat d'intenses débats internes au sein de groupes pro-indépendance liés à l'ETA qui ont conclu que les bombes et les balles n'étaient plus efficaces pour demander l'indépendance d'un État basque séparé de l'Espagne et de la France.


Le gouvernement espagnol a déclaré à répétition que Batasuna et ses membres devaient rejeter l'ETA et condamner la violence afin de retrouver leur statut légal et prendre part à la vie politique basque.

Les séparatistes affirment que près de 15 pour cent des Basques voteraient pour Batasuna, une proportion trop importante pour la mettre de côté.


Les opposants du séparatisme basque disent qu'il est nécessaire d'empêcher les militants de Batasuna de mettre la main sur les budgets des gouvernements locaux pour financer l'ETA.


L'ETA a déclaré un cessez-le-feu en septembre et est allée plus loin en janvier en annonçant qu'il serait permanent, bien que l'organisation ait annoncé 11 trèves au cours de ses 40 ans d'histoire séparatiste violente.

 


Publié dans Euskal Herria

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