REPRESSION en Euskal Herria: Tentative d'enlevement ,pressions sur mineur

Publié le par Ekintza



Tentative d'enlèvement


Un citoyen basque habitant à Amikuze, en Iparralde, Juan Mari Mujika, a dénoncé une tentative d'enlèvement par des personnes se présentant comme des policiers espagnols, et porté plainte auprès du Procureur de la République de Bayonne pour "séquestration, menaces et violences", sachant que les violences ne sont pas que physiques. Juan Mari vit depuis dans une angoisse permanente, il ne peut pas rester seul, de peur que les personnes qui l'ont séquestré reviennent, comme elles lui ont dit.

Pour Askatasuna, le comportement de la police espagnole est bien connu, mais ce qui l'inquiète aujourd'hui, c'est l'attitude de la France, car elle franchit des pas, crescendo, et se demande : «le prochain pas est celui qu'on vient de voir ? Les cinq personnes ont-elles pu faire cela sans la complicité de la Police française ? Est-ce cela la collaboration tant annoncée par Michèle Alliot-Marie et Nicolas Sarkozy ?».

Représentant le collectif Oroit eta Sala, Jakes Bortayrou a rapproché ces faits des événements de l'époque du GAL qui avaient entraîné la création du collectif : «Le dispositif mis en place est celui d'un enlèvement, qui fait écho à celui de Lasa et Zabala. Et pour ce qui est de la participation de la Police française, deux hypothèses se posent : ou il s'agit de la collaboration d'agents, ou bien, la collaboration de l'institution est entière». Enfin, J. Bortayrou a relevé que ces Espagnols assument «le triste héritage» du GAL, l'un d'eux ayant dit "Il y a vingt ans, les gens de ton espèce, on les tuait d'une balle. Mais la souffrance serait trop courte»,

Anai Artea, le CDDHPB, Abertzaleen Batasuna, Batasuna, LAB, Errepresioaren Kontrako Batzordea (EKB) ont approuvé l'appel à l'alarme sociale d'Askatasuna et Oroit eta Sala. Un travail d'interpellation des partis et des élus est mené.


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Convocations abusives

 

Au mois de décembre, en moins de deux semaines, une trentaine de personnes ont été appelées à se présenter à la gendarmerie ou au commissariat, convocations qui se sont transformées pour certaines en garde à vue. Cela portait à soixante-dix le nombre de personnes qui ont été convoquées par les instances policières au Pays Basque nord depuis septembre 2007, depuis que les juges terroristes Laurence Le Vert et Marie-Antoinette Houyvet ont ouvert une pré-enquête sur le "financement de la mouvance indépendantiste". Des convocations où les pressions ont été grandes, menaces, questions pièges, ton agressif, une dame d'un certain age ayant meme été obligée de se déshabiller.


 

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Pression sur mineur


L'Etat français poursuit sa campagne d'intimidation des jeunes également, un Basque de 16 ans ayant été placé en garde à vue toute un journée, après avoir été arrêté à son domicile à 6h00 du matin. Là aussi, le traitement et les pressions ont été durs.
A lire le témoignage édifiant du jeune sur le forum FPL
Les parents des jeunes interpellés durant l'année ont dénoncé les agissements de l'Etat et la police.


11 militants d'ETA condamnés


A Paris, de lourdes condamnations sont tombées contre 11 militants basques, les peines allant de 3 à 19 ans de prison, pour 44 chefs d'inculpation, allant de l' «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» au «recel de faux papiers». Deux des accusés sont des Basques du Nord, Lorentxa Guimont et Claude Recart, condamnés respectivement à 17 et 3 ans de prison.
Ils ont tous reconnus leur appartenance à ETA se sont dit "fiers de leur combat". L'avocate avait insisté sur la dimension politique de leur lutte pour l'autodétermination du Pays Basque.


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