30e anniversaire de l'assassinat fasciste de Yolanda González

Publié le par FPL

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Sare Antifaxista


30 ans s’accomplissent depuis la séquestration et l'assassinat de la jeune deustuarra de 19 ans Yolanda González Martín aux mains du Batallón Vasco Español, groupe parapolicier qui a assassiné 27 citoyens basques.
Batallón Vasco Español "Comando 41" composé par : Emilio Hellín et Ignacio Abad, en premier lieu, accusés d'être les auteurs matériels de l'assassinat; Félix Pérez Ajero, José Ricardo Prieto et Juan Carlos Rodas, ce dernier policier national, qui ont exercé des fonctions de surveillance pendant la séquestration de la victime dans son domicile, et David Martínez Loza, qui était chef national de sécurité de Fuerza Nueva quand les faits ont été commis.

Le cadavre de Yolanda González Martín, jeune de 19 ans de la Rive de Deustu (Bilbo), est apparu à l'aube du 2 février 1980. Elle est apparue morte avec un coup de feu dans la tempe à San Martín de Valdeiglesias, une petite localité madrilène. La veille elle avait été séquestrée aux portes de sa maison à Madrid par une cellule du BVE qui, après l'avoir interrogée, l'a assassinée d'un tir pour “être basque”, comme ils l’ont indiqué dans la revendication. « Pour une Espagne grande, libre et unique ¡Arriba España! » ainsi s’achève le communiqué de la bande parapolicière.
Yolanda González, militante du PST (Parti Socialiste des Travailleurs), portait au moment de son assassinat un tee-shirt avec les écus et le nom d'Euskal Herria. De même, elle portait un lauburu pendu à la chaîne du cou. González résidait dans la capitale espagnole depuis un an. Elle s'était déplacé jusque là pour suivre des études d'électronique.
Quelques membres de Fuerza Nueva (parti qui est connu aujourd'hui sous le nom de Frente Nacional) ont été arrêtés comme responsables de l'assassinat de Yolanda. Entre les impliqués sont apparus des policiers nationaux, des guardia civil et jusqu'à un membre de l'espionnage espagnol, comme l’a dénoncé la presse de l'époque. Les auteurs matériels, Emilio Hellín et Ignacio Abad, malgré les condamnations élevées qui leur ont été imposées et que Hellín s’est échappé deux fois de prison, seuls sont restés en prison. Jamais on n’a arrêté, accusé ni emprisonné les auteurs intellectuels de l'assassinat de Yolanda.

Oroimena, duintasuna eta borroka!!

Mémoire, dignité et lutte!!

Publié dans Euskal Herria

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