Loppsi : la liberté d'expression sur internet en danger

Publié le par Ghjuvà

 

Nous savions qu’internet n’était en rien un lieu de liberté. Car si l’expression n’est pas pour le moment noyauté, les personnes qui diffusent leurs idées s’exposent à des surveillances, fichages voir même interpellations (affaire Webmaster d'Unità Naziunale 1 et 2, Affaire Rinnovu)

 

Aujourd’hui Michel Alliot Marie, présentera son projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi).

 

Ce projet prévoit notamment :

-Une augmentation de 2,5 milliards d’euros de crédit pour le ministère de l’intérieur.

-Une incitation et une facilitation à l’installation de vidéosurveillance sur la voie publique.

-La confiscation du véhicule d’un délinquant routier.

 

Le texte prévoit également, et c’est là qu’il nous concerne directement, la possibilité d’effectuer une Cyberperquisition.

Qu’est ce donc ? Il s’agit tout simplement de pirater l’ordinateur d’un suspect et d’y placer un mouchard…vous avez bien entendu, un simple suspect.

Pirater...dans le meilleur des cas, il est en effet possible que les forces de répression rentrent chez vous, à votre insu, et place un mouchard sur votre machine.

La police pourra ainsi se balader dans votre ordinateur,voir ce que l'écran affiche, récupérer des données, intercepter vos échanges (mail,chat,images etc etc).

Rassurez vous, MAM affirme qu’il ne sera question d’un tel dispositif uniquement dans les affaires de grande délinquance et de terrorisme, le tout sous contrôle d’un juge !


Personnellement cela ne me rassure en rien. Lorsque l’on connaît l’acharnement infondé de certains juges à l’encontre de militants nationalistes, lorsque l’on sait que le simple fait d’être nationaliste corse ou basque suffit à faire planer sur soi le soupçon du terrorisme, on ne peut être qu’inquiet de ce nouveau projet liberticide.

Sous couvert de sécurité,la France réduit un peu plus le peu de liberté qu’il nous reste. La liberté d’expression, valeur fondamentale n’est bientôt plus qu’un vague souvenir.

 

Le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. Maintenant qu'il s'était reconnu comme mort, il devenait important de rester vivant aussi longtemps que possible.

G.Orwell dans son œuvre 1984

Telecharger le projet de loi ici (l'article 23 est en rapport avec la cyberperquisition)

 

 

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Publié dans Peuples en Lutte

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